Tito Barahira a été le maire de la commune de Kabarondo au Rwanda de 1977 à 1986. Il sera remplacé à ce poste par Octavien NGENZI. Pendant le génocide contre les Tutsi de 1994, Barahira a été le Directeur d’Electrogaz à Kabarondo, une entreprise détenant le monopole de la production et de la distribution d’eau et d’électricité au Rwanda en 1976. Il a également été président local du Mouvement Républicain pour la démocratie et le développement (MRND).
Il est soupçonné d’avoir présidé et participé à des réunions au cours desquelles des plans d’extermination de Tutsi ont été élaborés. Avec Ngenzi, maire au moment du génocide, il est soupçonné d’avoir usé de son influence pour amener les gens à tuer les Tutsi.
En avril 1994, Barahira aurait organisé et conduit les miliciens Interahamwe armés de machettes vers l’église de Kabarondo. Il aurait participé aux meurtres de Tutsi réfugiés dans cette église.
28 mars 2011 : le CPCR dépose une plainte avec constitution de partie civile à l’encontre de Tito BARAHIRA, alias Tite BARAHIRWA.
3 avril 2013 : Tito BARAHIRA est arrêté à Toulouse. Il sera incarcéré à Fresnes.
28 mai 2014 : ordonnance de mise en accusation devant la Cour d’assises de Paris.
10 juin 2014 : Tito BARAHIRA fait appel de l’ordonnance.
24 septembre 2014 : rejet de l’appel. BARAHIRA va en cassation.
7 janvier 2015 : rejet du pourvoi en cassation.
10 mai – 6 juillet 2016 : procès pour génocide et crime contre l’humanité à la Cour d’assises de Paris (procès groupé avec celui d’Octavien NGENZI, également ancien bourgmestre de Kabarondo).
6 juillet 2016 : condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité. Il a fait appel.
2 mai au 6 juillet 2018: procès en appel aux Assises de Paris.
6 juillet 2018 : confirmation en appel de la condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité.
16 octobre 2019 : rejet du pourvoi en cassation.