Le Parquet de Paris vient de publier son « réquisitoire définitif aux fins de non-lieu partiel et de mise en accusation » dans les affaires NGENZI et BARAHIRA, deux présumés génocidaires rwandais actuellement détenus en France et visés par des plaintes déposées par le CPCR. Si le Parquet formule un non-lieu partiel concernant « l’entente en vue de commettre « le génocide, ce dernier demande au Juge d’instruction « d’ordonner la mise en accusation » des deux Rwandais pour les crimes évoqués dans le réquisitoire. Il suffit maintenant que le juge d’instruction aille dans le même sens que le Procureur pour qu’un nouveau procès soit organisé à la Cour d’assise de Paris. Tout laisse entendre que ce sera le cas.
Octavien NGENZI et Tito BARAHIRA sont suspectés d’avoir participé au génocide des Tutsi dans l’ancienne préfecture de Kibungo, Est du Rwanda, et plus précisément à Kabarondo. Le CPCR avait repéré la présence de NGENZI sur l’île de Mayotte, voici plusieurs années, avant de déposer plainte contre lui. Quant à Tito BARAHIRA, c’est à Toulouse qu’il avait tenté de se faire oublier en se faisant appeler BARAHIRWA! C’est dans cette ville du sud de la France que nous l’avions retrouvé.
Contrairement au procès de SIMBIKANGWA, de nombreuses victimes seront représentées par des personnes privées parties civiles. Le procès pourrait avoir lieu d’ici la fin de l’année.