Ancien maire de la commune de Kabarondo, à l’Est du Rwanda, Octavien NGENZI était également président local du MRND, le parti unique sous la présidence HABYARIMANA. A Kabarondo, il a succédé à Tito BARAHIRA. Octavien NGENZI est soupçonné d’avoir orchestré les massacres dans l’église de Kabarondo en avril 1994, lors du génocide des Tutsi du Rwanda.
Avril 2010 : mandat d’arrêt international à l’encontre d’Octavien NGENZI.
21 mai 2010 : le CPCR dépose plainte contre Octavien NGENZI pour génocide, plainte reçue le 2 juin 2010 par le procureur de Mayotte.
3 juin 2010 : arrestation à Mayotte puis transfert à la prison de Fleury-Mérogis.
4 avril 2014 : Octavien NGENZI dépose plainte contre le CPCR et son président pour « non- respect de la présomption d’innocence », suite à un communiqué du CPCR en date du 14 mai 2014. Toulouse.
28 mai 2014 : ordonnance de mise en accusation devant la Cour d’assises de Paris.
5 juin 2014 : Octavien NGENZI fait appel de l’ordonnance de mise en accusation.
25 septembre 2014 : rejet de l’appel. NGENZI va en cassation.
3 novembre 2014 : NGENZI est débouté dans l’affaire qui l’oppose au CPCR.
4 novembre2014 : NGENZI fait appel de la décision. Appel rejeté le 25 février 2015.
7 janvier 2015 : rejet du pourvoi en cassation.
10 mai – 6 juillet 2016 : procès pour génocide et crime contre l’humanité à la Cour d’assises de Paris (procès groupé avec celui de Tito BARAHIRA, également ancien bourgmestre de Kabarondo).
6 juillet 2016 : condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité. Il a fait appel.
2 mai au 6 juillet 2018: procès en appel aux Assises de Paris.
6 juillet 2018 : confirmation en appel de la condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité.
16 octobre 2019 : rejet du pourvoi en cassation.