Nous venons d’apprendre que Octavien NGENZI aurait fait appel de l’ordonnance de mise en accusation des juges d’instruction. BARAHIRA s’apprêterait à en faire autant. Probablement une manoeuvre pour retarder la procédure!
« Aux termes de l’article 186-2 du Code de procédure pénale, la chambre de l’instruction doit statuer dans les quatre mois à compter de la prise de l’ordonnance faute de quoi la personne détenue est mise d’office en liberté. Durant ces 4 mois, la chambre de l’instruction peut ordonner tout acte d’information complémentaire qu’elle juge utile. » (Damien Roets, spécialiste du droit).
Il est fort probable cependant que, dans la mesure où NGENZI est en détention provisoire depuis quatre ans, la chambre de l’instruction prendra une décision rapidement, ne serait-ce pour ne pas prendre le risque de devoir remettre NGENZI en liberté, ce qui lui a toujours été refusé jusques-là.
Espérons donc une décision dans les meilleurs délais, décision qui aille dans le sens des intérêts des victimes et des parties civiles.