Cher collègue,
J’ai bien reçu vous lettre par le biais de twitter.
J’ai réécouté l’émission du 9 février dernier et je comprends désormais mieux d’où provient l’émoi qu’elle a suscité et dont vous vous faites l’écho. Je regrette notamment de ne pas avoir réagi à l’emploi du verbe « entre-tuer » et aussi d’avoir laissé passer sans la discuter l’idée que la cause du génocide des Tutsi ait pu être de nature exclusivement environnementale. Nous approchions du terme de l’émission et mon attention n’était pas parfaite, car je réfléchissais à la bonne façon de conclure l’entretien, dont vous savez qu’il portait sur un tout autre sujet.
Pour ce manque d’à-propos, j’adresse, par votre intermédiaire si cela est possible, mes excuses aux Tutsi, ainsi qu’à toutes les personnes que tout cela a pu blesser.
Bien cordialement à vous.
Etienne Klein