À travers les médias : le combat du CPCR pour la justice

30 ans après le génocide perpétré contre les Tutsi, le combat du CPCR pour la justice continue…
Voici quelques articles et reportages à travers les médias…
Si vous en découvrez d’autres, n’hésitez pas à nous contacter.

    • Afrikarabia – 19/12/24 : Paris-Kigali : détention à perpétuité confirmé contre lancien adjudant-chef Philippe Hategekimana

      Philippe Hategekimana, 67 ans, surnommé Biguma au Rwanda, connu en France sous le nom de Philippe Manier depuis sa naturalisation en avril 2005, a été condamné le 17 décembre à la peine de réclusion criminelle à perpétuité pour génocide et crimes contre l’humanité à l’issue de son procès en appel.

    • Le Monde – 17/12/24 : Génocide des Tutsi au Rwanda : l’ancien gendarme Philippe Manier condamné en appel à la réclusion à perpétuité

      Comme en première instance, la cour d’assises de Paris a reconnu l’ancien adjudant-chef Philippe Hategekimana, naturalisé français sous le nom de Philippe Manier, coupable de génocide et de crimes contre l’humanité perpétrés en avril 1994 à Nyanza, dans le sud du Rwanda.

    • France Culture / France Info – 17/12/24 : Génocide des Tutsi : un ancien gendarme rwandais condamné en appel à Paris pour sa participation au génocide

      L’ancien gendarme rwandais Philippe Manier, condamné en juin 2023 à la réclusion criminelle à perpétuité pour sa participation au génocide des Tutsi au Rwanda, a été condamné à la même peine en appel à Paris mardi 17 décembre.

    • RFI – 18/12/24 : Génocide des Tutsis au Rwanda: la réclusion à perpétuité confirmée en appel pour l’ex-gendarme Philippe Manier

      Alain Gauthier, président du CPCR s’est exprimé à la sortie de l’audience:« Nous sommes satisfaits de cette décision. Nous l’attendions. Personnellement, je n’avais aucun doute sur la décision qui serait prise. Monsieur Hategekimana avait la même ligne de défense qu’en première instance, c’est-à-dire qu’il n’était pas là au moment des faits qui lui étaient reprochés. Et franchement, c’était une défense impossible à assurer. »

    • AFP/France 24 – 18/12/24 : Génocide des Tutsi au Rwanda : la réclusion à perpétuité confirmée en appel pour Philippe Manier

      Ancien gendarme rwandais, Philippe Manier a été condamné mardi en appel à la peine de réclusion à perpétuité déjà prononcée en première instance pour son rôle dans le génocide des Tutsi en 1994. Ses avocats ont annoncé son intention de se pourvoir en cassation.

    • AFP/20 Minutes – 18/12/24 : Rwanda : « Vous restez une énigme »… Prison à perpétuité pour le gendarme impliqué dans le génocide des Tutsis

      «Vous avez été le bras zélé du génocide par votre action déterminée mais aussi déterminante. Sans vous, les faits n’auraient pas atteint une telle ampleur ». Ces mots prononcés par le président de la cour d’assises de Paris sont venus accompagner la condamnation à la perpétuité prononcée mardi soir contre Philippe Manier, alias Philippe Hategekimana.

    • Le Monde – 11/12/24 : Génocide des Tutsi : devant la cour d’assises de Paris, les dénégations et les zones d’ombre de Philippe Manier

      Condamné en première instance à perpétuité, cet ancien gendarme rwandais continue de clamer son innocence en appel malgré plusieurs témoignages contre lui.

    • France 24 – 11/12/24 : Rwanda : non-lieu confirmé en appel dans l’enquête sur l’armée française à Bisesero

    • AFP/RFI – 11/12/24 : Génocide au Rwanda: la justice confirme le non-lieu après des soupçons visant l’armée française à Bisesero

      La cour d’appel de Paris a confirmé le non-lieu général rendu en octobre 2023 dans l’enquête sur l’inaction reprochée à l’armée française lors des massacres de Bisesero au Rwanda en 1994. Dans cette affaire, les associations Survie, Ibuka, FIDH et six rescapés de Bisesero, parties civiles, accusent l’opération Turquoise et la France de « complicité de génocide ». Ils leur reprochent d’avoir sciemment abandonné pendant trois jours les civils tutsis réfugiés dans les collines de Bisesero, dans l’ouest du Rwanda. Ils auraient ainsi laissé se perpétrer le massacre de centaines d’entre eux par les génocidaires hutus, du 27 au 30 juin 1994.

    • Survie – 11/12/24 : Responsabilités françaises dans le génocide des Tutsis au Rwanda : la confirmation par la Cour d’Appel de Paris du non-lieu dans le dossier Bisesero est un déni de justice pour les rescapé-es et les familles des victimes

      Immunité judiciaire pour Bisesero, l’imprescriptible… Les parties civiles dénoncent un déni de justice et une décision qui prive les rescapé-es de Bisesero, les familles des centaines de victimes tutsies, et les citoyen-nes français-es d’accéder à la vérité.

    • France 24 – 10/12/24 : Contestation du génocide au Rwanda : le journaliste Charles Onana condamné

    • RFI – 10/12/24 : Charles Onana et son éditeur condamnés pour contestation du génocide des Tutsis au Rwanda

      Pour la justice française, Charles Onana a bien « minoré », « banalisé » et « contesté » de « manière outrancière » le génocide des Tutsis, survenu entre avril et juillet 1994. Selon la décision de la Cour, il a « discrédité » l’ensemble des décisions de justice « ayant abouti à la reconnaissance de l’existence de ce génocide. »

    • AFP/La Libre Belgique – 9/12/24 : Génocide au Rwanda: Charles Onana reconnu coupable de complicité de contestation de crime contre l’humanité

      L’auteur franco-camerounais Charles Onana a été reconnu coupable de « complicité de contestation publique de l’existence d’un crime contre l’humanité » par le tribunal correctionnel de Paris lundi, à cause de plusieurs passages controversés d’un de ses livres sur le génocide des Tutsi au Rwanda.

    • AFP/Le Monde – 9/12/24 : Génocide au Rwanda : Charles Onana reconnu coupable de complicité de contestation de crime contre l’humanité

      Depuis 2017, la loi sur la liberté de la presse punit le fait de nier, minorer ou banaliser de façon outrancière tous les génocides reconnus par la France et pas seulement celui des Juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale.

    • Survie – 9/12/24 : Charles Onana et son éditeur condamnés pour contestation du génocide des Tutsis au Rwanda : le tribunal de Paris condamne un « déploiement sans fin de l’idéologie négationniste »

      De très nombreux passages du livre de Charles Onana, Rwanda, la vérité sur l’opération Turquoise – Quand les archives parlent, paru en 2019, avaient alerté la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), la Fédération Internationale pour les Droits Humains (FIDH) et Survie. A l’issue d’un procès particulièrement suivi, le caractère négationniste de ces écrits a aujourd’hui été retenu par la 17e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris. Cette première condamnation en France pour contestation du génocide des Tutsis au Rwanda est une décision historique qui définit le cadre légal de ce que l’on peut dire – ou non – à son sujet, et qui préserve la mémoire et la dignité des victimes et leurs familles.

    • France Culture – 9/12/24 : Génocide des Tutsi au Rwanda : le négationnisme face à la justice française

      L’écrivain franco-camerounais Charles Onana et son éditeur Damien Serieyx sont jugés pour contestation de crimes contre l’humanité pour des propos parus dans le livre Rwanda. La vérité sur l’opération turquoise. L’issue de ce procès pourrait marquer une avancée jurisprudentielle majeure sur le négationnisme.

    • AFP/TV5 Monde – 6/12/24 : Génocide au Rwanda: un commerçant hutu sera jugé à Paris pour des massacres de Tutsi

      Madjaliwa Safari, commerçant hutu rwandais, installé en France depuis 2009,  sera jugé par la cour d’assises spéciale pour avoir participé à l’exécution de civils tutsi à une barrière où il était « gardien, responsable et donneur d’ordre » entre avril et juillet 1994.

    • AFP/Mediapart – 6/12/24 : Génocide au Rwanda: procès ordonné en France contre un commerçant hutu pour des massacres de Tutsi

      En 2019, sur la base d’un mandat d’arrêt émis en juillet 2017 par le procureur général du Rwanda, les autorités rwandaises ont demandé à la justice française de l’extrader, ce qu’elle a refusé de faire. Le Pnat, compétent pour les crimes contre l’humanité, a néanmoins confié des investigations à un juge d’instruction spécialisé en novembre 2019. Madjaliwa Safari a été arrêté en juillet 2023, inculpé et placé en détention provisoire. Il vivait dans le centre de la France depuis 2009 avec sa famille près de Tours, où il gérait un magasin et était titulaire du statut réfugié depuis 2017.

    • Rwanda TV – 2/12/24 : Le procès Philippe Manier entre dans sa cinquième semaine à la cour d’assises de Paris

    • La Voix du Nord – 25/11/24 : Le couple Gauthier revient sur cinq ans d’enquête sur le Dr Rwamucyo

      « C’est le genre de personnage qui cache tout dès le départ et que personne ne connait, ressent Dafroza Gauthier, et un idéologue de première catégorie, dans le petit noyau des intellectuels ». Eugène Rwamucyo aété condamné à 27 ans de réclusion criminelle. fin octobre, par la justice française.

    • AFP/Mediapart – 29/11/24 : Génocide au Rwanda: procès requis en France contre un commerçant hutu

      Un procès pour génocide et crimes contre l’humanité a été requis à Paris à l’encontre de Madjaliwa Safari, un « commerçant prospère » de la ville de Nyanza, installé en France depuis 2009. Titulaire du statut de réfugié depuis 2017, il a été arrêté en juillet 2023. Il est depuis mis en examen (inculpé) et incarcéré. Il conteste toutes les accusations. est accusé d’avoir participé à des exécutions de civils tutsi en particulier dans les ex-préfectures de Gitarama et Butare. En 2019, sur la base d’un mandat d’arrêt émis en juillet 2017 par le procureur général du Rwanda, les autorités rwandaises ont demandé à la justice française de l’extrader, ce qu’elle a refusé de faire.

    • Mediapart – 15/11/24 : Génocide des Tutsis : le tribunal administratif ferme les yeux sur les fautes de la France

      le CPCR a dénoncé dans un communiqué, le 14 novembre, « l’immunité juridique absolue » offerte par le tribunal administratif à l’État français dans l’affaire rwandaise, estimant que cela constituait « une négation de l’État de droit et de la démocratie ».
      « L’exécutif français pouvait éviter ce génocide : non seulement il n’en a rien fait, mais son soutien politique, diplomatique, militaire aux extrémistes hutus a été continu avant, pendant et après le génocide qu’ils ont commis », rappelle encore le CPCR..

    • AFP/Mediapart – 14/11/24 : Génocide des Tutsi: la justice administrative « incompétente » pour juger l’Etat français

      Signée d’une vingtaine de victimes ou témoins du génocide et de deux associations, « Rwandais Avenir » et le CPCR, la requête – une première devant la justice administrative – avait été déposée en avril 2023. L’État français « pouvait éviter ce génocide: non seulement il n’en a rien fait, mais son soutien politique, diplomatique, militaire aux extrémistes hutu a été continu avant, pendant et après le génocide qu’ils ont commis », avait déclaré l’avocat des requérants Serge Lewisch lors de l’audience le 24 octobre.

    • RFI – 14/11/24 : Génocide des Tutsis au Rwanda: le tribunal administratif de Paris «incompétent» pour juger l’État français

      Le tribunal administratif de Paris s’est déclaré ce jeudi 14 novembre incompétent pour juger de la responsabilité de l’État français dans le génocide perpétré contre les Tutsis au Rwanda en 1994. À l’origine de cette décision : une requête déposée par deux associations et une vingtaine de rescapés dans l’espoir de faire condamner l’État français pour avoir apporté, disent-ils, son « soutien » au gouvernement génocidaire rwandais entre 1990 et 1994. Ce soir, ils sont déçus, mais annoncent faire appel.

    • Survie – 14/11/24 : Responsabilités françaises dans le génocide des Tutsis : la justice administrative entérine la raison d’État

      30 ans après les faits et 3 ans après la remise du « rapport Duclert » qui souligne pourtant les « responsabilités lourdes et accablantes » de la France dans le génocide des Tutsis au Rwanda, les procédures engagées devant la justice pénale sont toujours au ralenti, voire au point mort. Des rescapé.es et des familles de victimes ont porté leurs espoirs d’avancée sur le droit administratif qui sanctionne les manquements d’une institution publique. Nouvelle déception : le Tribunal administratif de Paris s’est aujourd’hui déclaré incompétent pour juger les actions de l’exécutif français menées en soutien à un gouvernement génocidaire. Le Tribunal refuse ainsi d’armer le droit face à la complicité de génocide et dans la lutte contre l’impunité. Survie relaie le Communiqué de presse du CPCR : « L’exécutif français pouvait éviter ce génocide : non seulement il n’en a rien fait, mais son soutien politique, diplomatique, militaire aux extrémistes hutus a été continu avant, pendant et après le génocide qu’ils ont commis. »

    • La Montagne – 8/11/24 : « Au Rwanda, au lendemain du génocide, des êtres humains ont réappris à vivre et à aimer » : Gaël Faye à cœur ouvert

      Gaël Faye évoque le rap et l’exil, le silence et la littérature, le génocide de Tutsis au Rwanda et les responsabilités de l’État français… « Le Rwanda, c’est un scandale de la Cinquième république. Sans la consultation du peuple, ni du Parlement, en France, un petit groupe de personnes a soutenu un régime qui a commis un génocide… La justice, c’est la possibilité d’acter une vérité historique… Il n’y a pas d’idéologie, de démarche liées à un courant politique… Ce n’est pas une attaque contre la France. C’est une façon de réinterroger les fondements de la République, les fondements de l’Etat de droit. ».

    • Camille Reporter  – 6/11/24 : Qui est Philippe Manier, ce rwandais accusé de génocide ?

      Sur un ton décalé, à l’attention des amateurs de vidéos courtes sur YouTube.

    • Africa radio – 4/11/24 : Génocide des Tutsis au Rwanda : « Les génocidaires présumés réfugiés en France se font plus discrets aujourd’hui » déclare Alain Gauthier

      Alain Gauthier, président du CPCR, était l’invité d’Africa Radio lundi 4 novembre 2024 à 07h45.

    • L’Humanité – 4/11/24 : Ce qu’il faut savoir avant le procès en appel de l’ancien gendarme rwandais Philippe Manier, condamné à perpétuité pour génocide

      « Philippe Manier est persuadé que le procès permettra, à l’issue d’un processus équitable, d’établir son innocence », avaient indiqué Maîtres Emmanuel Altit et Alexis Guedj, ses avocats, dans un communiqué. « C’est franchement insupportable, c’est désespérant », a réagi le président du CPCR, Alain Gauthier, contacté par l’AFP. « Il faudrait justifier ces appels », a-t-il dit en rappelant que, sur les cinq procès de présumés génocidaires Rwandais qui se sont déroulés en France, « trois appels sont désormais en cours ». Seules deux condamnations sont définitives.

    • Le Monde – 3/11/24 : Philippe Manier, ancien gendarme rwandais condamné à perpétuité pour génocide, à nouveau devant la justice française

      Le procès en appel de cet homme de 67 ans, condamné en 2023 à la réclusion criminelle à perpétuité pour sa responsabilité dans le génocide des Tutsi, doit s’ouvrir lundi devant la cour d’assises de Paris. Il comparaît en vertu de la compétence universelle, un principe qui permet depuis 2010 à la France de juger les auteurs de crimes graves, quel que soit le lieu où ils ont été commis.

    • Rwanda TV – 31/10/24 : Verdict du procès Rwamucyo / réactions

    • Mediapart – 31/10/24 : Génocide des Tutsis : le médecin Eugène Rwamucyo condamné à 27 ans de prison

      Chaque jour du procès, le contraste est saisissant entre l’homme discret et élégant qui comparaît, après quinze ans d’instruction, et l’extrémiste virulent qu’il était en 1994. Dès son retour de formation en URSS, il s’est rapproché de la Coalition pour la défense de la République (CDR), un acteur clé de la propagande génocidaire. À la barre, Marie-Claire, ancienne secrétaire à l’Office national de la population, où Rwamucyo était consultant, se souvient : « Au lieu de donner son nom, il disait en se frappant la poitrine : “I’m CDR.” ».

    • France 3 Hauts-de-France – 31/10/24 : Génocide au Rwanda : l’ancien médecin rwandais de Maubeuge condamné à 27 ans de prison

      Il a exercé à Maubeuge, dans le Nord, entre 2008 et 2010, le docteur Eugène Rwamucyo a été condamné mercredi 30 octobre 2024, par la cour d’assises de Paris, à 27 ans de réclusion criminelle. Originaire du Rwanda, il a été reconnu coupable de complicité de génocide et de complicité de crimes contre l’humanité.

    • Afrik.com – 31/10/24 : Rwanda : Eugène Rwamucyo condamné à 27 ans de prison

      Un verdict lourd de sens pour les parties civiles. Les membres du CPCR, dirigé par Alain Gauthier, considèrent ce verdict comme une victoire symbolique, même si elle ne guérit pas les blessures profondes laissées par le génocide… Au Rwanda, cette condamnation résonne comme un rappel des sombres souvenirs du génocide… De plus, elle envoie un signal fort aux autres criminels de guerre en fuite.

    • Français.es – 31/10/24 : Un tribunal de Paris condamne un ancien médecin rwandais à 27 ans de prison pour complicité dans le génocide de 1994

    • RFI – 30/10/24 : Génocide des Tutsis au Rwanda: Eugène Rwamucyo condamné à 27 ans de prison

      Alain Gauthier, président du CPCR qui a porté plainte dans cette affaire, dit accepter volontiers cette vérité judiciaire sans pour autant s’en réjouir : « Je vois une famille éplorée, c’est normal qu’ils le soient, mais je vois aussi que suite à nos démarches et aux plaintes qu’on dépose, tous les génocidaires qu’on a poursuivis sont condamnés » a-t-il expliqué.

    • Le Monde – 30/10/24 : L’ancien médecin Eugène Rwamucyo condamné à 27 ans de réclusion criminelle

      Eugène Rwamucyo, 65 ans, a été condamné à vingt-sept ans de réclusion criminelle notamment pour complicité de génocide et complicité de crimes contre l’humanité… Le tribunal a estimé qu’Eugène Rwamucyo n’était pas un acteur du génocide dans le sens où il n’a pas ordonné de tuer des rescapés. Mais en le condamnant lourdement, la cour d’assises a considéré sa participation à l’enfouissement de cadavres comme un acte génocidaire. « Le traitement des corps s’inscrit dans la continuité logique du génocide car le propre des crimes de masses est de déshumaniser l’autre, le sortir de la communauté des hommes » avait plaidé Sarah Scialom, avocate de treize des 750 parties civiles présentes dans le dossier…« Ici, le corps est traité comme un déchet qu’on jette dans une fosse. Il n’est pas étonnant qu’on ait entendu parler de camions-bennes. De plus, l’enfouissement des victimes permet la dissimulation du crime. »

    • AFP/Mediapart – 30/10/24 : Génocide des Tutsi: un ex-médecin rwandais condamné en France à 27 ans de réclusion

      Eugène Rwamucyo a été condamné  à 27 ans de réclusion criminelle. La cour l’a reconnu coupable de complicité de génocide et participation à une entente en vue de la préparation de génocide, complicité de crimes contre l’humanité et participation à une entente en vue de la préparation de ces crimes. Il a en revanche été acquitté des accusations de génocide et de crimes contre l’humanité.
      A l’énoncé du verdict, Eugène Rwamucyo s’est retourné vers sa famille et ses proches réunis dans la salle avant d’être escorté par des gendarmes pour être conduit en détention. « On est avec toi! », lui a lancé une de ses filles. « Honte à la justice française », a pour sa part crié une femme en s’adressant à la cour qui quittait la salle d’audience. « C’est un verdict qui n’est pas acceptable pour Eugène Rwamucyo, rendu à l’issue d’une audience dont le déroulement n’a pas été digne du procès historique qu’il aurait dû être », a réagi son avocat, Me Philippe Meilhac, qui a annoncé son intention de faire appel. « C’est capital que les génocidaires en fuite réalisent que même 30 ans après le génocide des Tutsi, la justice a le pouvoir de les rattraper. J’espère que les efforts de la justice française vont se poursuivre pour juger les suspects qui résident dans ce pays », a déclaré à l’AFP le ministre des Affaires étrangères du Rwanda, Olivier Nduhungirehe..

    • ​France 24 – 30/10/24 : Génocide Tutsi au Rwanda : Eugène Rwamucyo condamné à 27 ans de réclusion criminelle

    • AFP/Libération – 30/10/24 : L’ancien médecin Eugène Rwamucyo condamné à 27 ans de réclusion criminelle

      À 65 ans, il a été reconnu coupable de complicité de génocide et participation à une entente en vue de la préparation de génocide, complicité de crimes contre l’humanité et participation à une entente en vue de la préparation de ces crimes. Il a en revanche été acquitté des accusations de génocide et de crimes contre l’humanité.

    • ​AFP/Mediapart – 30/10/24 : Génocide des Tutsi: l’ex-médecin Eugène Rwamucyo se redit innocent au dernier jour de son procès à Paris

      « Je vous assure que je n’ai pas ordonné l’achèvement des survivants ou laisser tuer des survivants », a déclaré M. Rwamucyo.
      « Je comprends la souffrance de ceux qui cherchent encore les leurs, (…) mais je ne peux les aider », a ajouté l’accusé en détachant chaque mot, avant que la cour ne se retire pour délibérer.
      Le verdict est attendu en fin de journée..

    • La Voix du Nord – 28/10/24 : tout comprendre au procès de l’ancien médecin maubeugeois, Eugène Rwamucyo

      L’homme, ayant travaillé à l’hôpital de Maubeuge, est accusé d’avoir participé au génocide des Tutsis, au Rwanda en 1994. Ce lundi, trente ans de prison ont été requis contre Eugène Rwamucyo. La parole est désormais à la défense. Les jurés délibèrent dès ce mercredi.

    • AFP/Mediapart – 28/10/24 : Génocide des Tutsi: 30 ans de réclusion criminelle requis contre un ancien médecin rwandais

      Les deux avocats généraux Nicolas Peron et Julie Pétré ont demandé à la cour de reconnaître l’accusé coupable de génocide, complicité de génocide et complicité de crimes contre l’humanité, ainsi que pour entente en vue de la préparation de ces crimes. Pour les magistrats, le mobile de l’accusé était limpide: « son ambition et sa fascination pour le pouvoir politique ». « En soutenant ce projet, le mal absolu, il espérait en tirer un profit personnel après la victoire contre l’ennemi de l’intérieur », a martelé l’avocat général Nicolas Peron.

    • France Culture – 28/10/24 : Alain et Dafroza Gauthier, à la poursuite des génocidaires du Rwanda

      Depuis la mort de la famille de Dafroza dans le génocide de 1994, ils vont au Rwanda recueillir les témoignages des rescapés et des tueurs pour que justice soit faite.

    • Mediapart – 24/10/24 : Génocide des Tutsis : la raison d’État va-t-elle l’emporter devant le tribunal administratif ?

      La juridiction dira le 14 novembre si elle est compétente pour juger de la responsabilité de l’État français dans le génocide des Tutsis… « L’État français pouvait éviter ce génocide en le faisant avorter dans l’œuf. Non seulement il n’a rien fait mais il a poursuivi son soutien politique, diplomatique, militaire – opérationnel et en armement – à un régime génocidaire », a plaidé Me Lewisch à l’audience, laissant le tribunal face à l’histoire mais aussi face à lui-même.

    • AFP/Mediapart – 24/10/24 : L’Etat français accusé de « complicité » de génocide des Tutsi devant la justice administrative

      Signée d’une vingtaine de victimes ou témoins du génocide et de deux associations, « Rwandais Avenir » et le Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR), la requête avait été déposée en avril 2023 devant le tribunal administratif de Paris. La décision du tribunal admnistratif – mise en délibéré au 14 novembre – pourrait notamment ouvrir droit à réparation pour les requérants, qui réclament 33 millions d’euros par personne physique, et 21 millions par association.

    • France 3 Grand Est – 23/10/24 : Requête au tribunal administratif : des Rémois veulent « prouver une aide active directe et indirecte de l’Etat français au gouvernement génocidaire rwandais »

      C’est une audience inédite, voire historique, qui se déroulera devant le tribunal administratif de Paris. Le 24 octobre prochain, ce dernier examinera la requête portant sur la responsabilité de l’État français dans le génocide des Tutsi du Rwanda. Le Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda, fondé par les Rémois Dafroza et Alain Gauthier, a déposé, avec d’autres associations et rescapés, cette requête.

    • AFP/Africanews – 23/10/24 : Rwanda : des survivants du génocide témoignent contre un accusé en France

      Les balles fusent. Puis des hommes armés de machettes et de gourdins ont fait irruption dans un couvent où les gens avaient trouvé refuge, tuant presque tous les garçons et les hommes…

    • Le Monde – 22/10/24 : « J’ai écarté les cadavres pour y cacher mes enfants » : au procès d’Eugène Rwamucyo, l’horreur du génocide des Tutsi au Rwanda

      Jugé à Paris, le médecin rwandais est accusé d’avoir participé à l’ensevelissement de corps et à l’exécution de blessés lors de massacres qui ont coûté la vie à près de 5 000 Tutsi.

    • Le Point – 18/10/24 : Charles Onana : un procès contre la haine

      TRIBUNE. Le polémiste Charles Onana était jugé à Paris pour négationnisme du génocide des Tutsis au Rwanda. Pour plusieurs chercheurs, ce procès peut marquer un tournant.

    • Afrikarabia – 16/10/24 : Le négationnisme en débat au tribunal de Pais

      « Contestation de l’existence d’un crime contre l’humanité, en l’espèce un crime de génocide » : c’est l’incrimination qui a conduit le polémiste franco-italo-camerounais Charles Onana et son éditeur Damien Serieyx devant la XVIle chambre du tribunal correctionnel de Paris. Synthèse des notes d’audience de Survie, Ibuka France et divers observateurs sous la direction et contextualisation de Jean-François DUPAQUIER

    • L’Humanité – 16/10/24 : Négationnisme et idéologie : l’enjeu d’un procès pour contestation du génocide des Tutsis

      Le contraste était radical entre les parties civiles, dont les avocats et témoins appelés recentraient les débats sur l’objet du procès, à savoir le délit de négationnisme, et le prévenu, ainsi que plusieurs témoins appelés par la défense, qui s’efforçaient de transformer le procès en tribune politique et l’inculpation pour contestation du génocide des Tutsis en une attaque dirigée contre le Congo et manipulée par le président Kagame. Cette situation confirme à quel point les discours négationnistes ne sont jamais l’expression d’une recherche neutre, mais toujours les instruments d’une cause idéologique et politique.

    • France 24 – 12/10/24 : Génocide des Tutsi : le chef rebelle hutu Callixte Mbarushimana bénéficie d’un non-lieu en France

      L’avocat du CPCR, Me Simon Foreman, a fait appel du non-lieu, estimant l’enquête lacunaire : certains témoins n’ont pas été entendus et les informations d’un rapport d’enquête interne des Nations unies n’ont pas été vérifiées selon lui. « Les investigations ont été de fait suspendues dès 2017. Avec cette décision, le choix a été fait de les arrêter définitivement, ce qui s’inscrit davantage dans une stratégie de clôture des vieux dossiers que dans la volonté d’établir la vérité sur les responsabilités de M. Mbarushimana », a-t-il commenté.

    • Rwanda TV – 12/10/24 : Deuxième semaine du procès Rwamucyo

    • RFI – 12/10/24 : Génocide des Tutsis au Rwanda: à son procès, Charles Onana accusé de «dépasser les limites de la liberté d’expression»

      Les audiences du procès de Charles Onana se sont achevées vendredi 11 octobre devant le tribunal correctionnel de Paris. Le journaliste franco-camerounais y a comparu durant toute la semaine pour contestation de crime de génocide. En cause : son livre paru en 2019, Rwanda : la vérité sur l’opération turquoise, dans lequel la procureure l’accuse de « minor[er] » et de « banalis[er] » le génocide des Tutsis au Rwanda, en 1994. Lui s’en défend et plaide la relaxe.

    • AFP / TV5 Monde – 10/10/24 : Bourreau ou héros ? Les témoins défilent au procès d’Eugène Rwamucyo, jugé à Paris pour génocide au Rwanda

      « Il m’inspirait la crainte », « il fallait bien gérer la question des cadavres qui s’entassaient ». Au procès d’Eugène Rwamucyo, ex-médecin rwandais jugé aux assises à Paris pour ses agissements lors du génocide des Tutsi en 1994, les témoins cités par les parties civiles et par la défense se succèdent à la barre.

    • Libération – 10/10/24 : Génocide des Tutsis au Rwanda : un procès pour négationnisme à Paris convie l’histoire au tribunal

      Le politologue Charles Onana, auteur de plusieurs ouvrages controversés, est jugé depuis lundi 7 octobre à Paris. Les premières audiences ont surtout permis de souligner les contradictions des témoins de la défense, parfois jusqu’au malaise.

    • Le Figaro – 7/10/24 : Génocide au Rwanda : négationnisme, rôle de la France, ombre de Kagame… Le procès sensible d’un auteur s’ouvre à Paris ce mardi

      Du 7 au 11 octobre, le Franco-camerounais Charles Onana et son éditeur comparaissent après une plainte de plusieurs associations, dont la FIDH, pour «contestation» de «crime contre l’humanité» dans un livre controversé sur le génocide des Tutsi en 1994.
      «Qu’ils arrêtent de faire des bouquins pour faire mal aux victimes… Quand un rescapé survit, la pire des choses qui puisse lui arriver est de voir mettre en cause ce qu’il a vécu. La négation, c’est comme tuer une deuxième fois», confie au Figaro Dafroza Gauthier qui a perdu sa famille dans le génocide.

    • AFP / TV5 Monde – 7/10/24 : L’auteur Charles Onana se défend de nier le génocide des Tutsi au Rwanda

      « Pour qu’il y ait un génocide, il faut un plan concerté, ce qu’il récuse » a déclaré à l’AFP avant l’audience Me Sabrina Goldman, avocate de la Licra, également partie civile. Le procès sera « historique, puisque qu’il n’existe pas encore de jurisprudence à proprement parler en lien avec le Rwanda » sur les questions de négationnisme, a affirmé à l’AFP Camille Lesaffre, chargée de campagne de l’association Survie. « Cela va permettre de préciser les limites légales des propos que l’on peut tenir sur ce crime contre l’humanité ».

    • TV5 Monde – 2/10/24 : Génocide des Tutsi : le procès d’Eugène Rwamucyo

       

    • France 24 – 1/10/24 : Rwanda : le procès d’un présumé génocidaire est attendu par les survivants

       

    • Le Monde – 1/10/24 : Rwanda : les actes du docteur Eugène Rwamucyo pendant le génocide des Tutsi devant la cour d’assises de Paris

      En juin 1994 dans la préfecture de Butare, au sud du Rwanda, Eugène Rwamucyo a-t-il dirigé des opérations d’enfouissement de corps de Tutsi et participé à l’achèvement des blessés en vue de faire disparaître des preuves ? Ou a-t-il agi en tant que médecin hygiéniste, dans le cadre « de mesures d’hygiène et d’assainissement », comme il l’a toujours soutenu devant les enquêteurs ? C’est à ces questions et à beaucoup d’autres que la cour d’assises de Paris doit répondre à partir du mardi 1er octobre et le début du procès de ce Rwandais, aujourd’hui âgé de 65 ans.
      L’accusé comparait notamment pour des faits de « génocide », « complicité de génocide » et « crimes contre l’humanité » commis au Rwanda au printemps 1994. Eugène Rwamucyo, jugé en France en vertu de la compétence universelle, un principe qui permet à un Etat de juger les auteurs de crimes graves quel que soit le lieu où ils ont été commis, encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

    • Libération – 1/10/24 : Eugène Rwamucyo, le médecin rwandais un temps «exemplaire», sur le banc des accusés à Paris

      Soupçonné d’avoir été un rouage de la machine génocidaire au Rwanda, le soignant Eugène Rwamucyo a joué aux sans-papiers modèles avant d’être arrêté en 2010 dans un cimetière de la région parisienne. Son procès s’ouvre ce mardi 1er octobre à Paris pour génocide et crimes contre l’humanité.

    • France 3 Hauts-de-France – 1/10/24 : Rwanda : un ancien médecin nordiste, Eugène Rwamucyo, poursuivi aux assises pour génocide et crimes contre l’humanité

      En 2009, alors qu’Eugène Rwamucyo travaillait à l’hôpital de Maubeuge, une infirmière découvre que le nom du médecin figurait sur une liste de personnes recherchées par Interpol dans le cadre du génocide des Tutsi au Rwanda de 1994…

    • AFP / Courrier international – 1/10/24 : Génocide au Rwanda: demande de renvoi rejetée, le procès d’Eugène Rwamucyo se poursuit

      Le procès d’Eugène Rwamucyo, un ex-médecin rwandais jugé à Paris pour ses agissements lors du génocide des Tutsi en 1994, se poursuivait mardi, après le rejet par la cour d’assises de la demande de renvoi formulée par sa défense.

    • AFP / L’Express – 1/10/24 : L’ex-médecin Eugène Rwamucyo demande le renvoi de son procès

      Les avocats d’Eugène Rwamucyo, jugé devant la cour d’assise de Paris pour ses agissements lors génocide des Tutsi en 1994, ont demandé mardi le renvoi du procès, dénonçant un nombre trop important de demandes de constitutions de partie civile.

    • AFP / France 24 – 1/10/24 : Génocide des Tutsi au Rwanda : début du procès à Paris de l’ex-médecin Eugène Rwamucyo

      L’ex-médecin rwandais est notamment poursuivi pour génocide et crimes contre l’humanité. Il lui est reproché d’avoir soutenu et relayé les mots d’ordres des autorités nationales incitant la population à s’en prendre à la minorité tutsie, dans la presse de propagande hutue et lors d’un discours à l’université de Butare, dans le sud du pays, le 14 mai 1994 en présence de Jean Kambada, Premier ministre du gouvernement intérimaire. Selon des témoins, Eugène Rwamucyo, alors médecin-enseignant à l’université, aurait également participé à l’exécution de blessés et à l’enfouissement de corps dans une fosse commune « dans un ultime effort de supprimer les preuves du génocide »…

    • RFI – 1/10/24 : Rwanda: ouverture du procès d’Eugène Rwamucyo à Paris pour génocide et crimes contre l’humanité

      Eugène Rwamucyo, un ancien médecin rwandais, est jugé devant la cour d’assises de Paris, de ce mardi 1er octobre jusqu’au 29 octobre pour génocide, complicité de génocide et crimes contre l’humanité. Lors du génocide des Tutsis de 1994, ce praticien, âgé aujourd’hui de 65 ans, est accusé d’avoir participé à l’exécution de blessés et d’avoir incité la population à s’en prendre à la minorité tutsie.

    • Le Parisien – 1/10/24 : Génocide au Rwanda : le procès du Dr Eugène Rwamucyo, ex-médecin et fossoyeur présumé, s’ouvre à Paris

      Ce médecin rwandais de 65 ans comparaît à partir de ce mardi pour génocide et autres crimes contre l’humanité devant la cour d’assises de Paris. Il lui est notamment reproché d’avoir supervisé des opérations d’enfouissement de corps au printemps 1994 dans la région de Butare, où des blessés auraient été achevés ou enterrés vivants.

    • Sud-Ouest – 29/9/24 : Génocide au Rwanda : qui est Eugène Rwamucyo, ancien médecin dont le procès s’ouvre ce mardi en France ?

      Le procès d’Eugène Rwamucyo, 65 ans, s’ouvre mardi 1er octobre devant la cour d’assises de Paris. L’ancien médecin est accusé d’avoir participé au génocide des Tutsi, au Rwanda, en 1994. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

    • Afrikarabia – 30/9/24 : Génocide des Tutsi : le médecin rwandais Eugène Rwamucyo jugé à Paris

      Le docteur Rwamucyo, comme un extrémiste hutu, est accusé de s’être mis au service des exterminateurs pour organiser le ramassage des cadavres et leur ensevelissement… Par ailleurs il est accusé d’avoir conseillé le gouvernement génocidaire sur les « éléments de langage » à utiliser publiquement pour ne pas alerter la communauté internationale sur la réalité du génocide des Tutsi tout en participant à des réunions visant à préparer ou coordonner les crimes de génocide et autres crimes contre l’humanité à l’encontre de la population civile tutsi. Plus encore, Eugène Rwamucyo est accusé « d’avoir, sur le territoire du Rwanda, notamment dans le ressort de la préfecture de Butare, entre avril et juillet 1994, participé à une pratique massive et systématique d’exécutions sommaires, de tortures ou actes inhumains, inspires par des motifs politiques, philosophiques, raciaux ou religieux et organises en exécution d’un plan concerté à l’encontre d’un groupe de population civile, en l’espèce la population civile Tutsi. »…

    • Régis Marzin – 27/9/24 : À propos de la bande dessinée ‘Rwanda, à la poursuite des génocidaires’

       Journaliste et chercheur indépendant, Régis Marzin commente la présentation de la BD à Asnières, le 26 septembre 2024.

    • AFP/La Croix – 4/9/24 : Génocide au Rwanda: un lieutenant-colonel hutu risque un procès en France pour des livraisons d’armes

      Cyprien Kayumba « a déployé d’importants moyens (…) pour remplir scrupuleusement la mission qui lui avait été confiée par le ministre de la Défense et pour assurer la livraison d’armes qui allaient servir à la commission du génocide », affirme le Parquet national antiterroriste (Pnat).

    • Sud-Ouest – 14/7/24 : Sosthène Munyemana : accusé de génocide au Rwanda, son procès en appel aura lieu en 2025

      L’ancien gynécologue obstétricien au sein de l’hôpital de Butaré, situé au sud du Rwanda, avait été reconnu coupable, au terme d’un procès-fleuve, de génocide, crimes contre l’humanité, et donc d’avoir été un élément de la mécanique génocidaire au printemps 1994. Sosthène Munyemana a toujours clamé son innocence, assurant qu’il avait même sauvé des Tutsis, en dépit des nombreux témoignages à charge contre lui.

    • Actu-Juridique.fr – 5/7/24 : Rwanda, à la poursuite des génocidaires

      À l’occasion de la commémoration des 30 ans du génocide, Alain Gauthier dresse le bilan de plus de vingt ans d’action pour la justice.

    • Sud-Radio – 19/5/24 : Génocide des tutsis : le négationnisme d’Hubert Védrine et la traque des bourreaux

      Entretien avec Alain Gauthier, co-fondateur du CPCR.

    • TV5 Monde – 10/4/24 : Rwanda : rendre justice et lutter contre l’oubli

      Au Rwanda, des milliers de génocidaires emprisonnés depuis plusieurs décennies et qui cette année auront purgé leur peine. Une question se pose : comment peuvent-ils se réinsérer dans une société qui a fondamentalement changé ? Pour aller plus loin, le point avec Alain Gauthier, co-fondateur du CPCR.

    • Le Monde – 9/4/24 : Génocide des Tutsi : Paul Kagame accuse un ancien employé de l’ONU réfugié en France d’être à l’origine de l’assassinat de sa « sœur »

      Le Rwandais Callixte Mbarushimana, informaticien du Programme des Nations unies pour le développement en 1994, aurait « livré aux tueurs ses collègues tutsi ». Il est poursuivi en France à la suite d’une plainte déposée en 2008 par le CPCR. « Il fait partie de la centaine de présumés génocidaires réfugiés actuellement sur notre territoire », assure Alain Gauthier, président de cette ONG.

    • Le Nouvel Obs – 9/4/24 : Rwanda, au nom de la justice – Les époux Gauthier, près de 30 ans de traque des génocidaires entre les « mille collines » et les tribunaux français

      Depuis 1994, de nombreux génocidaires sont réfugiés en France. Une trentaine de dossiers sont en cours d’instruction dans l’Hexagone, mais seules sept condamnations ont été prononcées…

    • France Culture – 8/4/24 : Rwanda : trente ans après le génocide des Tutsi par les Hutu, qui reste-t-il à juger ?

      800 000 morts en une centaine de jours, dans l’indifférence de pratiquement tous les autres pays du monde. On estime à une centaine le nombre de suspects qui vivent actuellement entre la France et la Belgique…

    • Afrique XXI – 8/4/24 : Hubert Védrine, le bâillon en bandoulière

      Depuis trente ans, l’ancien secrétaire général de l’Élysée multiplie les actions en justice mais aussi les interventions médiatiques dès lors qu’il est mis en cause dans la gestion du dossier rwandais en 1994. Invoquant les travaux de révisionnistes, interprétant l’histoire à sa façon, il n’hésite pas à lancer de fausses accusations contre des journalistes..

    • L’Humanité – 7/4/24 : Dafroza Mukarumongi et Alain Gauthier, le couple qui traque les génocidaires Rwandais réfugiés en France

      « La justice permet de faire le deuil », explique Dafroza car, « ce que l’on fait au cours d’un procès, c’est réhabiliter les victimes, dire leurs noms et ce qu’elles étaient ». « C’est cette réparation morale que les victimes attendent », poursuit-elle. Selon Alain, c’est aussi un moyen d’œuvrer à la réconciliation. Les deux jugent « importante » la commémoration des 30 ans du génocide même si, explique Dafroza, « nous, on commémore presque tous les jours dans nos cœurs ! Depuis trente ans on vit avec… »

    • Libération – 7/4/24 : Rétropédalage ? Trente ans du génocide au Rwanda : Macron a perdu sa «volonté»

      Dans une vidéo diffusée ce dimanche 7 avril à l’occasion des commémorations du génocide des Tutsis, le Président a évité de reprendre des paroles sur la responsabilité de la France, pourtant très fortes, qui lui avaient été attribuées jeudi.

    • RFI – 7/4/24 : La France «aurait pu arrêter le génocide» au Rwanda: confusion autour du message d’Emmanuel Macron

      L’intervention présidentielle française insiste sur la nécessité de « regarder le passé en face » mais ne comporte aucune mention de la citation transmise par l’Élysée, jeudi 4 avril dernier à la presse, qui indiquait « que la France aurait pu arrêter le génocide avec ses alliés occidentaux et africains, mais n’en a pas eu la volonté ».

    • RFI – 7/4/24 : Rwanda: «Si la France avait été convaincue des risques d’un génocide, elle aurait pu persuader Habyarimana de faire marche arrière»

      De 1990 à 1993, Jean Varret a été chef de la mission militaire de coopération. Il a vu des signes avant-coureurs des massacres au Rwanda, a tenté d’alerter, de s’opposer, mais il n’a pas été entendu. Il a même été mis à l’écart…

    • Le Monde – 7/4/24 : Rwanda : « Seul un accès aux fonds documentaires permettra à la justice d’éclaircir l’engagement de la France au côté des génocidaires »

      Un collectif d’associations qui se sont portées partie civile dans des affaires judiciaires concernant le rôle de la France au Rwanda demande, dans une tribune au « Monde », à Emmanuel Macron, trente ans après le génocide, de permettre à la justice de pouvoir accéder aux pièces et documents demandés dans ces procédures.

    • Franceinfo – 7/4/24 : Génocide au Rwanda : comment la France a, malgré les alertes, laissé survenir le massacre des Tutsis

      Le documentaire « Rwanda, vers l’apocalypse », réalisé par Michaël Sztanke, Maria Malagardis et Seamus Haley retrace la genèse de ce génocide, dévoile ses fondements historiques, sa préparation et le rôle que la France a tenu dans cette extermination.

    • Franceinfo – 6/4/24 : Depuis 20 ans, un collectif traque les génocidaires du Rwanda encore cachés en France : « Ce sont des gens qui nous signalent »

      Alors que le génocide des Tutsi sera commémoré à partir de dimanche, un collectif fait la chasse aux bourreaux présents sur le sol français. Il estime qu’une centaine de génocidaires ont trouvé refuge dans l’Hexagone.

    • AFP/La Croix – 6/4/24 : Les Gauthier, une vie de combat au nom des victimes du génocide des Tutsi

      En raison des liens historiques entre Paris et le régime du président rwandais Juvénal Habyarimana, nombre de génocidaires ont trouvé refuge en France après 1994 et bénéficié pendant des années d’un accueil « complaisant », dénoncent les Gauthier. Ils sont à l’origine – avec le CPCR qu’ils ont cofondé en 2001 – de la quasi-totalité de la trentaine de plaintes déposées en France contre ces ressortissants rwandais.

    • TV5 Monde – 6/4/24 : Rwanda : « Un génocide change votre vie. 1994 est celle de l’année zéro »

      « Le génocide donne le vertige à tous. C’est un moment hors-champ. Il y a des jours où je me dis que cet événement n’a peut-être pas eu lieu. Un génocide change complètement votre vie. Il y a la vie d’avant et celle d’après. Nous n’avons plus les mêmes repères. Nous n’avons plus de famille. Notre espace de vie est envahi par ces souvenirs atroces et par les victimes de ce génocide. L’année 1994 est l’année zéro. On recommence tout à zéro. »

    • Le Parisien – 6/4/24 : Procès de génocidaires à Paris : « Les bourreaux sont nommés, les victimes aussi »

      Le 30 septembre prochain, Eugène Rwamucyo sera le huitième Rwandais à comparaître devant la cour d’assises de Paris…

    • France Inter – 5/4/24 : Rwanda : « On demande à l’État français de reconnaître la complicité des politiques de 1994 » dit Alain Gauthier

      Au Rwanda, pour Emmanuel Macron, la France « aurait pu arrêter le génocide » mais n’en a « pas eu la volonté ». Alain Gauthier, cofondateur du CPCR y voit « un jalon supplémentaire dans la reconnaissance des responsabilités lourdes et accablantes qu’il a déjà reconnues en 2021 » même si « on aimerait pouvoir aller jusqu’à la reconnaissance d’une complicité qui amènerait même des réparations ».

    • Mediapart – 5/4/24 : La France et le génocide des Tutsis au Rwanda : le procès de la dernière chance

      Alors que toutes les procédures engagées devant la justice pénale semblent aujourd’hui dans l’impasse, une offensive juridique d’ampleur a été lancée ces derniers mois par deux associations françaises, le CPCR et Rwanda avenir, ainsi que par une vingtaine de rescapés du génocide sur un autre terrain : le droit administratif. Là où la justice pénale condamne les auteurs d’une violation de la loi, les tribunaux administratifs sanctionnent la faute d’une institution publique (Lire également l’enquête d’Afrique XXI).

    • Le Monde – 4/4/24 : La lente évolution de la justice française pour juger le génocide des Tutsi au Rwanda

      Au rythme de deux procès par an, comme l’a souhaité Emmanuel Macron lors de sa visite à Kigali en mai 2021, tous les génocidaires présumés ne seront pas jugés.

  • La Croix – 3/4/24 : L’énigme Agathe H., accusée de génocide au Rwanda et installée en France

    Elle était la femme la plus puissante du Rwanda avant le génocide perpétré contre les Tutsis, il y a tout juste trente ans. Elle est considérée comme ayant été au cœur du régime génocidaire. Agathe Habyarimana vit aujourd’hui en France. La Croix L’Hebdo a voulu enquêter sur l’énigme de cette femme, en allant rencontrer ceux qui la connaissent et ceux qui l’ont connue, d’Évry où elle habite, jusque dans son ancien fief, dans l’extrême nord du Rwanda.

  • Le Monde – 5/4/24 : Agathe Habyarimana, poursuivie pour « complicité de génocide » au Rwanda, 30 ans d’exil et de soupçons sans justice

    La veuve du président rwandais assassiné en 1994, poursuivie pour « complicité de génocide », vit dans l’Essonne. Paris refuse de l’extrader vers le Rwanda alors qu’elle a été déboutée de sa demande d’asile..

  • France 24 – 3/4/24 : Génocide au Rwanda : les époux Gauthier, des passeurs de mémoire auprès des lycéens

    « C’est une histoire dont on entend pas beaucoup parler en France, c’est un très bon point que ce soit dans les programmes scolaires… Ce genre de conférences-là, ça nous permet d’en apprendre plus. »

  • France Bleu – 27/3/24 : « Rwanda 94, année 0 », un documentaire sur le combat des époux Gauthier

     « Ce qui m’intéressait, c’était de montrer comment un événement aussi terrible a bouleversé leur trajectoire de vie pour toujours », précise le réalisateur Patrick Séraudie. À retrouver le 11 avril sur France 3.

  • AFP/VOA – 27/3/24 : Génocide au Rwanda : Agathe Habyarimana intéresse toujours la justice française

    La justice française a « toujours en ligne de mire » le cas d’Agathe Habyarimana, veuve du président du Rwanda mort en 1994, accusée de complicité de génocide et de crimes contre l’humanité depuis une plainte déposée en France en 2007 par le CPCR. Elle aurait été l’une des dirigeantes – ce qu’elle réfute – de l' »Akazu », le premier cercle du pouvoir hutu qui aurait orchestré le génocide. Elle avait été exfiltrée le 9 avril 1994 en Europe avec sa famille à la demande du président français François Mitterrand, proche de son mari. Depuis, la France a refusé de l’extrader au Rwanda, sans toutefois lui accorder l’asile, en raison des soupçons pesant sur elle. Installée en France depuis 1998, elle y vit sans statut légal.

  • Mediapart – 24/1/24 : Une enquête pour « génocide » ouverte contre un ancien gendarme rwandais réfugié en France

    Les investigations ont été confiées à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité. Elles visent un ancien officier de la gendarmerie rwandaise, dont Mediapart avait révélé la présence en France depuis des années. L’intéressé conteste tout acte répréhensible dans le passé.

  • Magcentre.fr – 25/1/24 : Génocide des Tutsis au Rwanda : une habitante de Châlette-sur-Loing, partie civile au procès de Sosthène Munyemana

    « On peut se reconstruire, grâce à la justice. C’est un espace de réparation. On ne peut pas se reconstruire sans elle. Il faut que le bourreau soit reconnu comme tel. Il faut la justice pour rétablir les victimes dans leur dignité, » estime Espérance Patureau.

 

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