Mardi 13 février 2018, à l’initiative de l’ONG « Les Amis du CPCR » (ACPCR), le président du Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda (CPCR) a rencontré des représentants de l’association de rescapés du génocide des Tutsi. Une trentaine de personnes ont été accueillies par le président de GAERG, monsieur Olivier MAZIMPAKA. Ce fut au tour de monsieur Ezéchias RWABUHIHI de présenter les objectifs de cette rencontre. Parole fut enfin donnée à monsieur Alain GAUTHIER, président du CPCR, qui s’est félicité de cette initiative qui aurait pu avoir lieu beaucoup plus tôt, les trois associations ayant des objectifs communs.
Alain GAUTHIER a rappelé les conditions dans lesquelles le CPCR avait été créé en 2001 et les objectif de son ONG: poursuivre les personnes soupçonnées d’avoir participé au génocide des Tutsi du Rwanda et qui vivent en France. Il a évoqué également les procès qui ont déjà eu lieu: celui de Pascal SIMBIKANGWA condamné à 25 ans de prison en appel, et celui de messieurs NGENZI et BARAHIRA condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité en première instance. Leur procès en appel se tiendra aux Assises de Paris du 2 mai au 6 juillet prochain. Un autre Rwandais a été déféré devant la justice: monsieur Claude MUHAYIMANA, un milicien de Rouen qui est soupçonné avoir participé au génocide dans sa région de Kibuye. Les dates de ce nouveau procès ne sont pas encore connues.
Tout en évoquant d’autres dossiers qui sont sur le bureau des juges d’instruction du « Pôle crimes contre l’humanité » au TGI de Paris, le président du CPCR a regretté une nouvelle fois les lenteurs de la justice et a exposé les problèmes liés au coût de ces procès, sans oublier le contexte politique dans lequel se déroulent ces affaires.
Parole a été ensuite donnée à l’assistance pour un échange riche en propositions. Reste maintenant à transmettre les messages aux membres des deux associations invitantes afin de concrétiser un certain nombre des idées avancées.
La soirée s’est terminée par un petit rafraichissement convivial et la promesse de nous revoir.
Un merci tout spécial à monsieur Jean GAKWANDI, responsable de Solace, qui a gentiment mis une salle à notre disposition. Affaire à suivre, bien évidemment.